Un des animés qui ne m’attirait pas du tout à la base, c’est Mashle. En effet, ayant toujours vu l’œuvre de loin, je me disais que ce n’était rien d’autre qu’un mix entre One Punch Man et Harry Potter. Mais donc, cette sensation a-t-elle été confirmée durant mon visionnage ?
Mashle est un manga de Hajime Komoto prépublié depuis 2020 dans le Shonen Jump de la Shueisha. Il compte en tout et pour tout 18 tomes au Japon, contre 15 chez Crunchyroll Manga. L’adaptation animée est produite par A-1 Pictures.
Préparez vos choux à la crème avant d’entrer à l’académie Easton !
Nous suivons l’histoire de Mash Burnedead, un jeune garçon banal, si ce n’est qu’il est doté d’une force herculéenne de par ses entrainements de musculation. En effet, Mash est forcé de réaliser ces exercices quotidiennement car sa banalité est contraire aux lois de ce monde. Le monde de Mashle est entièrement régi par la magie, et tout individu n’en étant pas doté se voit irrémédiablement exécuté, Mash doit donc faire profil bas. Pourtant, suite à une altercation avec les autorités, Mash est découvert. Afin de pouvoir préserver son quotidien avec son père, il va devoir entrer dans la prestigieuse académie Easton et devenir l’élu divin.
Mashle suit parfaitement les codes d’un nekketsu classique. Nous avons ici un protagoniste qui doit atteindre le plus haut palier de son monde afin de se faire accepter. La différence est que Mash est un personnage profondément déconnecté de la réalité. Il se fiche de tout, et le montre bien. De plus, on comprend assez vite que cet animé n’est pas là pour nous dévoiler un scénario profond. Il se complait dans la simplicité, et ce n’est pas un défaut ! En effet, l’histoire reste tout de même plaisante à suivre. On sait que nous ne sommes pas là pour réfléchir, mais juste passer un bon moment. De plus, les magies des personnages sont assez variées. Tout le monde à son propre pouvoir, même si on en retrouve certains qui sont assez classiques.
En bref, Mashle a une histoire sympa qui ne se prend pas au sérieux, et c’est tout ce qu’on lui demande. Les bases sont posées dès le début de la série, et il ne faut pas en attendre plus !
Scénario : 3/5
Passons maintenant à un des points sur lesquels Mashle brille le plus, sa mise en scène. Comme dit précédemment, l’animé ne se prend pas au sérieux, et ça se ressent dans les différentes scènes loufoques. Pourtant, il y a aussi des passages plus sérieux, notamment durant les combats. Et encore une fois, la qualité est assez époustouflante lorsqu’on compare à des animés comme Hell’s Paradise ou My Home Hero qui aurait normalement dû faire mieux. L’animation est fluide, et la direction artistique est conforme au manga, ce qui n’est pas négatif.
Pour les musiques, elles sont parfaitement cohérentes avec les passages loufoques ou épiques, qui se démarquent par leur originalité. Pour ce qui est de l’opening et l’ending, je n’en suis pas forcément fan. Toutefois, je dois avouer qu’ils ont une certaine esthétique et un certain délire propre à la série.
Le point qui m’a peut-être un peu déçu, c’est la performance des seiyuus qui aurait pu être un peu poussée, mais ça reste tout de même minime par rapport aux points positifs !
Mise en scène : 4.5/5 mashle
Parlons dorénavant des personnages. C’est sans aucun doute le point où Mashle pêche puisque c’est un animé qui se veut parodique. On peut noter Mash bien entendu, Lemon, Finn, Lance et Dot. Toutefois, il n’y a globalement pas grand-chose à dire du casting principal. Mash est la parodie même de l’œuvre, ce qui implique qu’il n’est pas vraiment approfondi. Les personnages de Lemon et Finn sont inutiles à l’intrigue quand l’un est un trouillard, et l’autre le stéréotype d’une fille de nekketsu. On trouve un peu plus de consistance chez Lance et Dot, mais c’est encore une fois une parodie d’autres œuvres.
En effet, Lance veut devenir élu divin pour sauver sa sœur qui risque de devenir une sans magie. Tout est fait par amour envers elle. Mais un amour ambigu, duquel Mash n’hésite pas à conclure que c’est un… pédophile ?
Dot a quant à lui une revanche à prendre sur ce monde. Et j’entends par là qu’il a une dent contre les beaux gosses. Dès qu’il trouve un autre homme plus beau que lui, il veut l’affronter pour le ridiculiser.
Dans les faits, le personnage le plus intéressant d’un point de vue développement est un personnage secondaire. Il s’agit de Abyss Razor qui a été.persécuté durant.son enfance à cause d’un œil maudit. Toutefois, je ne m’attarderai pas sur son cas.
En bref, la manière dont j’ai pu les exposer.ci-dessus montre que les personnages.ne sont pas.travaillés, n’ont pas de réelle profondeur. Toutefois, je rappelle encore une fois que cet animé est à titre parodique. Et que ses personnages sont volontairement.clichés et un peu bancal pour faire rire le spectateur. Et ça marche. Chaque personnage dans son contexte est ridicule. Je prends.pour exemple Lance qui est censé être le Dark Sasuke de l’œuvre qui est constamment.tourné en dérision lors de ses interactions avec Mash ou Dot.
Personnages : 3.5/5 mashle
Enfin, parlons de l’humour de Mashle. L’humour, c’est un point très subjectif. Ce qui me fait rire n’en fera pas forcément rire un autre. Et je dois avouer que j’étais d’abord très sceptique quant à l’humour de Mashle. En effet, j’avais l’impression de ne pas être la cible. Un running gag constant sur les choux à la crème, des blagues à la limite du « pipi-caca ». Et pourtant, ça a fonctionné ! On finit par s’habituer aux blagues puisqu’il faut prendre l’animé en ayant mis son cerveau de côté.
Mashle n’est pas là pour nous faire réfléchir, mais pour nous faire rire. Tout ce qui est mis en œuvre est là pour nous faire passer un bon moment et être dans notre bulle. Je comparerais presque l’animé à Romantic Killer qui parodiait les romances, puisque Mashle tourne en dérision les nekketsu. À l’instar d’un One Punch Man, il s’inspire de différents codes classiques, même si cela reste un peu mois bien fait.
Les personnages, leurs interactions, l’univers, et même la logique. Tout est drôle dans cet.animé tellement ça n’a aucun.sens. Je parlais.de l’ending auparavant. Même lui nous met complètement dans l’idée que cette œuvre n’est qu’humour puisqu’il fait une ode aux choux à la crème.
Humour : 4/5 mashle
Pour résumer :
Comme dit plusieurs fois lors de cette review, Mashle est une parodie. J’avais un peu de mal au début avec cette œuvre qui ne m’intéressait pas vraiment. De plus, il faut avouer que les premiers épisodes tournent un peu en rond. Pourtant, Mashle n’est pas à prendre au 1er degré comme certains de ses homologues de cette saison de printemps. Si vous voulez de la bagarre.bien animée.avec un vrai sens profond et.de vrais enjeux, Mashle n’est pas fait pour vous. Mais si vous cherchez à passer un bon moment, sans vous prendre la tête, alors foncez. La saison 2 de l’animé à d’ores et déjà été annoncée, et j’espère.qu’elle sera dans la lignée de cette 1ère saison.